« A l’attention des brûleurs de voitures et de poubelles à Montbéliard »

Une de nos lectrices, Nora, lance un appel aux personnes brûlant les voitures et les poubelles, régulièrement ou ponctuellement, dans les villes du Pays de Montbéliard : « Je rentre de chez ma petite mère et je suis très en colère. Comme d’habitude en fin de journée, je monte voir ma mère, qui habite dans un quartier du Pays de Montbéliard depuis de très longues années. Elle l’aime son quartier, elle y a toutes ses copines, qu’elle rejoint le soir pour papoter sur leur petit banc, qui se trouve au pied de leur immeuble. Toute cette bande de copines est constituée de toutes les mamies du quartier. Les enfants sont partis, beaucoup des ces vielles dames sont veuves et vivent seules. Alors, leur seul plaisir est de se retrouver toutes ensemble pour refaire le monde. Mais ce soir elles m’ont fait part de leur souci. La nuit dernière des individus ont brûlé des voitures et des poubelles. Cela les a beaucoup effrayées. Certaines de ces personnes âgées ont des problèmes de santé, l’une d’elle a des soucis cardiaques, le bruit des voyous en train de brûler les voitures lui a provoqué un malaise, une autre s’est mise à pleurer face au désastre qu’elle voyait depuis sa fenêtre. Ma petite mère a fait une crise d’angoisse, qui l’a empêchée de dormir. Toutes ces dames, qui sont nos mères, nos grands-mères, méritent comme tous les habitants du quartier de vivre en paix. Toi qui brûle les voitures de tes voisins, qui eux se lèvent à 4h du matin pour travailler à l’usine afin de s’offrir une voiture à crédit, quel est ton bonheur à détruire le bien des gens ? Est-ce que cela résout tes problèmes ? En plus de salir les gens du quartier, tu salis les jeunes de ton âge qui eux ont des projets de trouver du travail ou de poursuivre des études. Eux n’ont rien fait de mal, mais ils seront mis dans le même panier de voyous que toi, par ta faute. A part faire monter le racisme et le vote FN, qu’est-ce que cela te rapporte de détruire le bien d’autrui ? Regarde autour de toi, tu as la chance d’habiter en France, cette chance, fais en bon usage…« .