Bar des sciences Montbéliard : le tango me tient en vie

Le Bar des sciences est une initiative qui permet de parler de sciences en favorisant la rencontre entre le chercheur, le citoyen, l’industriel, le militant. Un bar des sciences n’est pas une conférence mais un dialogue décomplexé, un débat libre et respectueux, un temps durant lequel chacun peut exprimer ses certitudes, ses interrogations, ses craintes, ses espoirs, ses colères… Toute pensée est légitime, tout point de vue est intéressant dans le respect mutuel.

Le prochain Bar des sciences aura lieu le mardi 23 mai 2017 à 20h à l’Hôtel Bristol de Montbéliard, avec pour thème « mouvement… danse… tango… réhabilitation…, le tango me tient en vie !
», avec France Mourey, Directrice de Recherche INSERM motricité et plasticité, Université de Bourgogne Franche Comté, Institut Marey Dijon, travaille avec Alexandre Kubicki, Responsable Filière Kinésithérapie/Physiothérapie à l’Hôpital Nord-Franche-Comté.

« Le tango me tient en vie ! », les paroles fortes d’Aldo, octogénaire argentin atteint de la maladie de Parkinson, résonnent comme un espoir pour les malades atteints de cette maladie neurodégénérative. Et si la musique et la danse permettaient à la vie de retrouver un peu de sa valeur perdue avec la maladie ? Et si elles possédaient le pouvoir formidable de transformer le quotidien de ceux atteints par la maladie ? Les ateliers proposés peuvent vous donner envie de vous rapprocher d’un malade, de lui faire partager la musique et la danse du tango, de contribuer à intégrer le patient à la vie sociale et culturelle à laquelle il a droit. Après un diplôme de kinésithérapeute France MOUREY a travaillé au pôle gériatrique du CHU de Dijon responsable d’une équipe de rééducation. Elle a acquis une importante expérience clinique et a réalisé de nombreux travaux de recherche appliquée dans le domaine de la fragilité, des troubles d’équilibre, des chutes et du syndrome post-chute. Aujourd’hui ses travaux portent sur l’apprentissage moteur implicite chez les patients âgés présentant des troubles cognitifs tel Alzheimer : « Il ne s’agit pas de guérir la maladie mais d’en limiter les effets en stimulant les capacités motrices et l’équilibre des patients. La maladie crée des lésions mais on va pouvoir compenser très longtemps avec nos réserves et ces outils sont destinés à renforcer les capacités restantes.