Conservatoire du Pays de Montbéliard : « Dialogues secrets… »

Le Conservatoire de danse, musique et théâtre du Pays de Montbéliard avec le soutien de la commune de Bart, vous propose mardi 6 décembre à 20h30 à la salle des fêtes de Bart, « Dialogues secrets… » ».

Brahms contribua fortement à établir la musique de chambre comme un genre à part et c’est à lui que l’on attribue souvent l’origine de cette forme intimiste d’échange musical. Fauré se nourrit de son écriture. la juxtaposition de leurs œuvres permettra d’entendre ce dialogue secret qui existe entre ces deux maîtres de la musique de chambre. Par ailleurs, Dvorák éprouvait une immense gratitude pour Brahms.

Dans cette fin du 19e siècle, le romantisme incarne plus que jamais l’exaltation du Moi, la recherche d’une identité et donc l’appartenance à un peuple avec ses propres codes et son folklore.
Le conflit franco-allemand de 1870 redessine les frontières et contribue très certainement à renouveler et exacerber ce sentiment d’appartenance nationale que l’on retrouve chez ces trois compositeurs.

La sonatine opus 100 de Dvorák, écrite en 1893 est l’un des morceaux préférés des jeunes musiciens. Les caractéristiques mélodiques et rythmiques de sa manière « américaine » sont relativement familières : thèmes pentatoniques enjoués et ostinati battants, deux traits déjà présents dans sa musique antérieure.

Concernant la deuxième sonate de Brahms, Clara Schumann, la muse chère à Brahms, confia : « Aucune œuvre de Johannes ne m’a ravie aussi complètement, j’en ai été heureuse comme je ne l’aurai été depuis bien longtemps ». Cette pièce de Brahms est considérée comme la plus courte et la plus lyrique de ses sonates pour violon et piano.

La sonate de Fauré, composée en 1875, inaugure par son originalité et sa perfection formelle la nouvelle musique de chambre française.