Galerie Perrin Montbéliard : Skan, Tolstoï, Bassot, Gazzurelli

La Galerie Perrin de Montbéliard vous propose les expositions de Skan, Tania Tolstoï, Sophie Bassot et Jérémy Gazzurelli, du samedi 10 au vendredi 30 septembre 2016. Vernissage des expositions samedi 10 septembre 2016 à partir de 17h30.

Skan :
« Les mots et les couleurs expriment nos joies et nos douleurs« , autodidacte à la base, l’artiste Skan, a acquis de l’expérience au cours de différents ateliers au  Togo, Ghana et Burkina. L’artiste utilise précisément des pigments naturels (argile, végétaux…), de l’acrylique et des objets de récupération qu’il traite avec des techniques personnelles. Les Œuvres de l’artiste sont inspirées de la vie des peuples, la lutte pour la survie de la sous région, les droits humains, la spiritualité africaine. Il utilise aussi les signes et représentations issus des traditions. Ses œuvres sont teintées de  couleur Latérite, Bleu, Jaune qu’il définit par  « Terre, Eau, Soleil ». La rencontre des techniques traditionnelles et de la modernité font naître chez l’artiste un style particulier qui est l’Art contemporain africain. Ses œuvres ont été exposées en Afrique, en France, en Allemagne, en Hollande et aux USA. L’artiste vit aujourd’hui entre la France et le Burkina Faso où il expose et anime des ateliers.

Tania Tolstoï :
« Artiste plasticienne depuis 2008, avec pour tout bagage une passion pour les traces de mémoire et mes mains en mouvement, je pratique la sculpture d’assemblage et le détournement d’objets. A travers des parcours visuels en trois dimensions contenus dans des boîtes, je mets en place des évocations, des messages, des indices et des hypothèses qui font écho à mes questionnements personnels. Au cœur de mon travail, la combinaison inhabituelle d’éléments intervient comme une perturbation délibérée des codifications conventionnelles, induit un trouble léger, un désordre passager des sens du spectateur. Je recherche la résonnance entre l’objet et la couleur, la matière et les mots, j’explore les dialogues qu’ils sont susceptibles d’engager entre eux. J’entretiens avec les objets de récupération et les documents oubliés une familiarité fraternelle, une complicité réciproque. Ils m’offrent leur histoire, m’en suggèrent d’autres et m’autorisent à les raconter. J’utilise comme support privilégié la boîte sans couvercle, qui incarne ma représentation de la conscience humaine : cloisonnée par ses limites, ses repères et ses références, mais à la fois, par la fenêtre de sa face dénudée, grande ouverte sur une infinité de mondes et d’idées, sur l’espace de l’échange et de la communication avec ses semblables« .

Sophie Bassot :
Artiste autodidacte, Sophie se distingue par une double écriture picturale, résultat de son parcours de vie, qui a su séduire nombre de galeristes et de foires d’art à travers toute l’Europe.
Le choix atypique du support de certaines œuvres a également et fortement contribué à une reconnaissance auprès d’un public averti. « Je propose un départ de rien, d’un déchet de papier, d’une vieille affiche, du déchet qu’aurait pu être mon âme. Je suis dans tous les sens et mes sens donnent une âme à un support qui me transporte. J’essaye de mettre en peinture ce qui n’est pas palpable, un certain spleen, l’émotion de l’instant et … recomposer une partition. Je coexiste avec ce rien, avec ce déchet, j’apprends alors à rassembler toutes mes émotions. Je me fous de la notion de beau. Je suis là où la peinture m’emmène … parfois dans contrée incertaine. Je recrache toutes ces petites choses qu’il ne faut pas dire, qu’il ne faut pas montrer, vomir ces émotions pour être en vie, ne plus cacher ces dégouts… Je ne le contrôle pas ce travail instinctif et primitif où la peinture et le texte s’entremêlent et me transportent. J’erre dans un monde où le déchet et le dégoût qui nous heurtent, qui me heurtent, me permettent de redonner un sens à ma vie, à nos vies. Jean Cocteau disait que « les artistes sont des bagnes dont les œuvres sont les évadés », j’emprisonne, je jauge, je juge, je libère et enfin offre l’évasion« .

Jérémy Gazzurelli :
« Utilisant principalement les outils du Street Art : spray, marqueurs, pochoirs ainsi que l’acrylique, j’intègre dans mes œuvres la sérigraphie comme outil plus technique et précis pour faire ressortir une idée, un message. Je qualifie mon travail des dix dernières années de Pop & Urban, revendiquant des influences dans le domaine de la BD, du cinéma et de la musique. Le fil conducteur de mon travail tourne autour du Media actuel et de ses outils de communication. Je travaille le kraft marouflé sur un support bois ou châssis toile, je recherche une expression plastique typée, brute, pour exprimer une idée, un ressenti sur un événement, l’actualité ou un état d’esprit. « Une affiche barbouillée, usée, un tag, un truc vu dans la rue te marque, tu le prends et tu le poses chez toi. Je travaille le côté papier collé sur un support, forcément froissé et surtout pas clean ». Un travail rigoureusement réfléchi en amont, en termes de couleurs dominantes, de textes et de disposition des silhouettes, puis finalisé techniquement rapidement, dans un élan qui préserve l’énergie de la spontanéité. Je cherche à attirer le regard par une teinte, une forme, qui en se rapprochant révèlent au spectateur toute la richesse de leurs détails« .

infos > www.galerie-art-encadrement-perrin.com