Restauration du Temple de Voujeaucourt : souscription lancée

Le Temple de Voujeaucourt est l’oeuvre de l’architecte Morel-Macler, implanté sur une butée en plein cœur de la cité. Son clocher, coiffé d’une haute flèche, domine en partie le village et dialogue avec le clocher de l’Eglise Saint-Michel, situé en face. Inauguré en 1833 et consacré en 1867, le Temple est le plus ancien des deux édifices religieux qui se font face de part et d’autre de la rue principale. De style néoclassique, il présente une architecture extrêmement soignée et très sobre dans sa volumétrie et ses décors. Les qualités architecturales, notamment avec sa forme ovoïde et la valeur patrimoniale du Temple réformé, ont été reconnues par une inscription au titre des Monuments Historiques. Les dispositions de l’édifice constituent, en effet, un exemple atypique et rare en son genre dont l’intérêt national ne laisse aucun doute.

Suite à l’apparition de mérule, des dégâts considérables ont été constatés sur les éléments boisés de l’édifice. Un état des lieux précis, réalisé par un architecte des bâtiments historiques, a relevé un certain nombre de points auxquels il convenait de remédier : humidité dans les murs, nécessité de remplacer la charpente et la couverture du clocher, ainsi que la toiture de la nef, dégradation des moulures, réparations antérieures inadaptées avec des jointements béton sur des pierres… Il a été jugé indispensable de réaliser des travaux conséquents pour remédier aux dégâts constatés et assurer la pérennité de l’édifice dans le temps.

Après l’analyse du diagnostic, un drainage extérieur et une reprise des éléments de maçonnerie seront réalisés pour permettre une respiration naturelle de l’édifice. La charpente du clocher sera remplacée, celle de la nef restaurée, et une nouvelle couverture sera mise en œuvre : en ardoise sur le clocher et en tuile plate plus adaptée sur la nef. Toutes les façades extérieures seront ravalées. A l’intérieur, le dallage sera totalement repris, de même que l’éclairage. Des boiseries neuves, identiques à celles qui ont été déposées, seront remises en place en soubassement et la chaire retrouvera sa position haute. Enfin peintures et corniche seront traitées.

Pour financer la totalité des travaux en cours, il ne manque plus que 20 000 € sur les 960 000 € des devis. Une souscription vient donc d’être lancée, centralisée par la Fondation du Patrimoine.

infos > www.fondation-patrimoine.org