Les Jeunes Agriculteurs du Doubs ont rencontré le Crédit Agricole

La nouvelle équipe de Présidents d’échelons locaux fraîchement élus, et l’équipe d’Administrateurs encore en fonction pour une dizaine de jours, se sont retrouvées ce vendredi 26 février 2016 pour un conseil mixte. Ce dernier regroupe les Conseil de Présidents et Conseils d’Administration. L’occasion rêvée pour les Jeunes Agriculteurs du Doubs pour faire le point sur les projets des échelons locaux pour l’année à venir (Dimanche à la ferme, épreuves locales de labour ou pointage, carnaval…), mais aussi sur les projets du département : Marché Paysan à Pontarlier le samedi 7 mai, finale départementale de labour « Blamont terre d’agriculture et de voitures » du 28 août à Blamont, finale départementale de pointage du 10 décembre au GAEC de la Champagne à Dommartin.

La conjoncture des différentes filières et dossiers suivis par JA comme le renouvellement des générations en agriculture par exemple y ont été faits également.

Mais si le but premier de la journée était de réunir Présidents et Administrateurs, il était surtout de rencontrer un des partenaires incontournables des agriculteurs, le Crédit Agricole.  En effet, suite à une année 2015 compliquée pour l’agriculture en matière de risques, il semblait important pour les Jeunes Agriculteurs que le Crédit Agricole présente la gestion des aléas. En 2015, aux risques climatiques comme la sécheresse, se sont ajoutés certains autres risques : risques de marchés, risques humains et matériel… Cet engrenage a pu fragiliser certaines exploitations du département. Si des assurances existent pour pallier à certains risques, les agriculteurs restent les premiers acteurs de la gestion et de l’anticipation de ses derniers. Il est important de prendre du recul et de pouvoir cartographier les risques afin de pouvoir les gérer au mieux.

La gestion des aléas reste quelque chose de compliqué et de très subjectif mais elle est une étape incontournable pour la survie des exploitations. Les Jeunes Agriculteurs du Doubs se qualifient « d’être bien plus que de simples agriculteurs, nous devons être de véritables gestionnaires, et nous intéresser de près aux marchés, à l’avenir ».