Les Présidentes de département et de région « meurtries » contre les frondes des citoyens

La Présidente de région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, et la Présidente du département du Doubs, Christine Bouquin, ont déclaré ces derniers jours être « meurtries » contre des réactions citoyennes s’offusquant contre certains avantages de leurs élus locaux. Faisons un point.

Au niveau régional, une pétition citoyenne a couru dans toute la Bourgogne et la Franche-Comté pour compter 21 500 signatures contre la hausse de 20% que les nouveaux élus de la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté se sont dernièrement octroyés. Ceci tout-a-fait légalement cependant puisqu’il s’agissait d’appliquer le barème d’indemnités prévu par rapport au nombre d’habitants de la région, et additionnant les francs-comtois et les bourguignons, cela faisait changer de tranche.

Au niveau départemental, une autre pétition a circulé recueillant 4 000 mécontents concernant le logement de fonction accordé à la Présidente du Conseil départemental du Doubs, Christine Bouquin, là aussi tout-à-fait légalement compte-tenu qu’elle réside à Charquemont, à 80 km de son bureau de Besançon, elle a droit à l’appartement prévu de 120 m² dans un immeuble du 18ème siècle à Besançon, propriété du département depuis longtemps.

Les citoyens semblent donc très sensibles actuellement aux avantages des élus, eu égard certainement à d’autres échos révélant que l’heure est aux économies partout.