Frédéric Barbier demande une réunion de crise pour la Clinique de Montbéliard

(photo Facebook Frédéric Barbier)

Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, en association avec Martial Bourquin, Sénateur-Maire d’Audincourt, ont réagi suite au peu d’espoir de reprise de la Clinique de Montbéliard après le 30 octobre 2015 (notre info du 20/10/2015) :

« Le refus par la SCI, propriétaire des murs de la clinique de Montbéliard, de la proposition de Monsieur Mercier, propriétaire de la Clinique de la Miotte remet sérieusement en question l’offre de santé dans le Pays de Montbéliard. Cette décision, si elle est confirmée, entraine la liquidation de la clinique privée et met fin à toute reprise potentielle des locaux actuels pourtant adaptés à ce type d’activité.

Cela nous paraît tellement irréaliste que la viabilité d’un équipement majeur pour notre territoire soit sacrifiée sur l’autel de l’argent et de la rentabilité immédiate pour les actionnaires. Monsieur Mercier qui est un professionnel sérieux et reconnu dans l’activité médicale, a fait une offre de loyer permettant d’assurer la pérennité et le développement de la structure. L’échec des négociations sur la base d’une proposition raisonnable du repreneur entraine la structure dans l’impasse.

Où est l’intérêt général ? Où est l’intérêt des patients ? Où est l’intérêt des personnels ? Rappelons que pour maintenir une offre de santé, il est impératif de conserver un pôle privé localisé dans le Pays de Montbéliard aux côtés du nouvel hôpital public situé à Trévenans. Nous ne pouvons nous résigner à la disparition de la clinique.

C’est pourquoi nous demandons au Préfet Bartholt de réunir dans les plus bref délais une réunion de crise où tous les scénarios doivent être mis sur la table. D’autres lieux d’implantations doivent être étudiés très rapidement. L’ancienne maternité de l’Hôpital Boulloche est-elle une piste possible et crédible ? Par ailleurs, l’Agence Régionale de Santé a également un rôle à jouer dans la recherche d’une solution, y compris la possibilité d’une nouvelle construction.

Enfin, la question des emplois dans ce dossier est cruciale. Le personnel qui a suivi attentivement et avec inquiétude l’évolution des négociations, se trouve aujourd’hui menacé par le chômage. L’heure est à la mobilisation pour conserver un pôle de santé privé dans le Pays de Montbéliard et pour la préservation de nos emplois. En ce qui nous concerne, nous sommes prêts ».