Bataille de mots entre l’’Est Républicain et la Clinique de Montbéliard

Bataille de mots entre l’Est Républicain et la Clinique de Montbéliard, les journalistes s’expriment dans leur journal et une gynécologue répond au nom du personnel de la maternité sur ToutMontbeliard.com

Suite à l’’article « le complot a bon dos » de l’’Est Républicain du 10 avril 2015 où une journaliste termine son article par « Au-delà de la question des responsabilités, voilà qui devrait imposer, sinon le silence, du moins un minimum de décence », une gynécologue de la clinique lui répond : « Il n’y aucun conflit personnel entre nous. Je m’interroge donc sur la violence de vos écrits à mon encontre hier. Mon cri de révolte du 8 avril était provoqué par un énième article, sous la plume d’un de vos confrères, notant une fois de plus que la suspension d’activité du service maternité de la Clinique par l’ARS survenait suite au décès d’une patiente de 42 ans, alors que vous écrivez vous-même que « certes, la suspension de l’activité de gynécologie obstétrique était décidée avant même le décès fin février de la patiente ». Les réseaux sociaux sont le seul moyen dont dispose le citoyen lambda pour élargir son audience et s’exprimer sans craindre la censure ou la déformation de son propos. Je ne demande pas à la presse de prendre fait et cause pour notre service mais seulement de rendre compte des faits de façon impartiale, de ne pas rappeler sans cesse ce qu’elle appelle les « affaires judiciaires », qui sont soit actuellement en cours d’instruction soit touchent un confrère décédé. Le secret de l’instruction et la présomption d’innocence ne doivent-ils pas s’appliquer à tous ? Marcel Bonnot, Président de l’agglomération et avocat lui-même, relevait d’ailleurs dans vos colonnes le 9 avril que « sans attendre l’issue d’informations judiciaires en cours pour des faits certes très importants, le déchaînement de déclarations à charge, peu habituel de la part de certaines autorités, n’a pas manqué d’ajouter aux difficultés rencontrées ». Aucun service médical, public ou privé, n’est à l’abri de drames ; un décès brutal n’est pas à coup sûr provoqué par une faute médicale. Je constate seulement que les drames récents ayant touché la maternité de l’hôpital n’ont eu aucun écho dans votre journal, qui par contre, rappelle régulièrement qu’une patiente de 42 ans est décédée à la suite d’une infection contractée à la Clinique, en omettant de préciser que ce décès est survenu brutalement, après 3 jours d’un séjour sans particularité en chirurgie à l’hôpital et vraisemblablement d’une embolie pulmonaire comme le supposent nos confrères chirurgiens hospitaliers. Le résultat écrit de l’autopsie n’est toujours pas communiqué. Vous m’avez vous-même confirmé n’avoir qu’une information orale de Mme le Procureur. Je souhaite que cessent ces querelles stériles. J’ai simplement parlé au nom de tout un service qui voit sa réputation terriblement entachée et qui, même s’il ne reprendra jamais d’activité, espère simplement être réhabilité. Où est l’indécence dans ce désespoir ? Dr Catherine Michelet, 11/04/2015 »