Marie-Guite Dufay écrit à la Ministre des Sports au sujet du FC Sochaux-Montbéliard

Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté (photo Twitter @MarieGuiteDufay)

Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, a adressé un courrier le jeudi 8 février 2018 à Laura Flessel, Ministre des Sports, au sujet du FC Sochaux-Montbéliard :

« Madame la Ministre,

Fondé il y a tout juste quatre-vingt-dix ans, en 1928, le Football Club Sochaux-Montbéliard tient une place tout à fait remarquable dans notre Région Bourgogne-Franche-Comté, et même dans le paysage footballistique français. Au fil des décennies, le FCSM a conquis de nombreux titres : deux titres de champion de France, deux victoires en Coupe de France sur ses cinq finales disputées, une Coupe de la Ligue, neuf qualifications en coupes européennes, dont une demi-finale en Coupe UEFA…

Au fil des victoires comme des défaites. il a su conserver le soutien d’un public fidèle et, au-delà, de toute la population, tant son histoire est liée à celle de notre territoire et de son industrie. en l’occurrence celle des usines Peugeot.

Naturellement. notre Région et moi-même, comme Présidente de la Région Franche-Comté, puis de la Bourgogne-Franche-Comté, nous l’avons toujours soutenu avec conviction, non seulement pour ses parcours sportifs, non seulement pour la formation des jeunes, mais également pour la part de rêve et pour l’esprit collectif que véhicule le sport, dans sa pratique comme dans ses grandes manifestations.

Depuis quelques années, le FCSM est cependant plongé dans de profondes difficultés, au point que son existence même est aujourd’hui en jeu. Je tenais à vous faire savoir l’attachement de notre Région et celui de tous ses habitants à ce club valeureux. Le FCSM et l’ensemble de ses supporters savent que la Région, avec votre aide, fera tout son possible pour concourir à la recherche d’un repreneur et pour accompagner tous les défenseurs de ce qui est bien davantage qu’un club de football : un symbole de notre Région et de son histoire.

Je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de ma haute considération« .