Un exercice « alerte attentat » dans les écoles de l’Académie de Besançon

(photo d'illustration)

Chaque année scolaire, au moins un exercice « attentat-intrusion » est réalisé dans les écoles et les établissements scolaires. Il est conçu comme l’aboutissement d’une préparation continue mise en œuvre sur un temps long. Son objectif est de vérifier la reconnaissance de l’alarme attentat-intrusion et de son audition en tout point de l’école ou de l’établissement scolaire, de vérifier les comportements réflexes des membres de la communauté éducative (s’échapper, s’enfermer), éventuellement de tester la chaîne d’alerte (descendante/remontante) et l’alerte aux forces de sécurité. Il est réalisé sur la base de scénarios élaborés sous la responsabilité du Recteur d’Académie et est adapté en fonction de l’âge des élèves. Il se déroule sans effet de surprise. L’utilisation d’arme factice est proscrite.

Le lundi 11 décembre 2017, un exercice plan particulier de mise en sureté (PPMS) « alerte attentat » a été effectué dans l’ensemble des établissements (premier et second degrés, publics et privés sous contrat) de l’Académie de Besançon, soit sur le ressort des départements du Doubs, du Jura, de la Haute Saône et du Territoire de Belfort. Les chefs d’établissement et directeurs d’école ont été avisés de l’exercice en amont. Les consignes et les fiches d’évaluation ont été transmises par les directions des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN). Les chefs d’établissement ont ensuite informé la communauté éducative et les parents quelques jours avant l’exercice de simulation.

L’occasion était d’informer sur les comportements à observer : d’une manière générale, dans le cadre d’un tel exercice, il faut respecter les consignes, se cacher et se barricader sur place. Il convient donc de rejoindre les locaux identifiés comme étant les plus sûrs, verrouiller ou bloquer les accès, éteindre les lumières, s’éloigner des murs, portes et fenêtres, s’allonger au sol derrière des obstacles solides, respecter et faire respecter le silence absolu, attendre l’intervention de forces de l’ordre ou les consignes de celles-ci, rassurer les plus inquiets, prendre soin des personnes à mobilité réduite. Chaque établissement a désigné plusieurs observateurs munis d’une fiche d’évaluation ayant pour but de constater l’audition du signal d’alerte, le temps écoulé entre le déclenchement de l’alerte et la mise en sûreté, la mise en œuvre des conduites à tenir, le respect des consignes, le comportement des adultes et des élèves (niveau de stress, prise en charge des handicaps, questions posées, informations données, etc.), l’audition du message de fin d’alerte, la gestion post-crise.