A l’Atelier des Môles de Montbéliard : The Buns + La Poison

(photo d'illustration l'Atelier des Môles)

A l’Atelier des Môles de Montbéliard, samedi 30 septembre 2017 à 20h30 : The Buns + La Poison.

1952, Downtown Chicago. Molly Jin et June Cooper, jeunes secrétaires au sein de la même compagnie et épouses modèles, ont un secret. Quand vient le soir, en sortant du bureau et avant de rejoindre leur mari, elles se retrouvent dans un vieux hangar pour lâcher la bride. La guitare électrique de Molly fait alors souffler un air de liberté, endiablé par la batterie hargneuse de June. Les chignons (« The Buns ») se défont, les langues se délient, les deux secrétaires se livrent et se délivrent. Premier album à paraître en Janvier 2017 chez Bellevue Music (Ebbot Lundberg / Toybloïd…). Mixé et enregistré aux Toe Rag Studios par Liam Watson (The Kills / The White Stripes…). Après un look de secrétaires chignonnées qui se lâchaient dans les clubs de rock, les voilà habillées maintenant un rien façon Cramps, manière de dire que derrière leur look propret et leur rouge à lèvres… adorable, se terrent des teigneuses, des poussiéreuses qui n’hésitent pas à se parfumer au brandy et au Led Zep autant qu’aux White Stripes. Jouer au docteur ? Même pas peur. Sauvage mais féminin, le rock’n’roll pop garage de The Buns reste aussi élégant que très efficace. Féminin, mais féminin… en diable.

Laissez-vous contaminer ! Reclus dans la capsule de son laboratoire interstellaire, Lars Sonik est en quête de l’Antidote, l’Universel: un doigt synthétique de Devo,une mèche de cheveux de Mick Ronson, une dose de B52’s et un red lipstick du Rocky Horror Picture Show. Imperceptiblement, le breuvage prend une couleur verdâtre et s’échauffe. Docteur Fugu, son fidèle assistant lâche la fiole. Elle se brise et libère une brume toxique qui emprunte forme humaine et féminine. La Poison est née. Cette créature tient tout autant du cinéma d’Ed Wood que du Grand Guignol. Elle est le feu et la glace, le Glam-rock et l’Electro, la distorsion et la synthèse. L’énergie Hives(que) du trio électro-chimique irradie les dance-floors. La Poison vous fait face et prend tous les pouvoirs. A grands renforts de beats corrosifs et riffs foudroyants, elle libère le super-hero qui sommeille en chacun de nous. Ne reculant devant rien, La Poison n’hésite pas à kidnapper Bertrand Lacombe (DBFC) afin de l’installer aux commandes de leur premier E.P. Le compte- à- rebours a commencé…

infos > www.atelier-des-moles.com